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GoldenEye 007
 
 
GoldenEye 007

Test


Il y a des jeux que l’on achète et que l’on fini comme on ne l’a jamais fait auparavant, et auxquels on revient sans arrêt, seul ou entre amis, Goldeneye en fait parti. Pour le peu de gens qui ne connaîtraient pas cette Légende du jeu vidéo, un test de rattrapage est là pour corriger cette erreur.

« Votre mission, si vous l’acceptez, c’est super sympa ! »

Prenons un bout de plastique noir, ça nous fait une Nintendo 64, prenons un bout de plastique gris, ça nous fait une cartouche magique, prenons une télévision, ça nous fait un univers parallèle et prenons un joueur quelconque, ça nous fait un nouvel autiste. GoldenEye aura décidément enfermé bon nombre de joueurs (et peut-être de joueuses, qui sait !) chez eux, autour d’une télévision. Mais comment Rareware a-t-il pu réaliser une telle merveille vidéo ludique ? De quels bonus ô combien formidables ce jeu regorge-t-il ? Et quand vont se finir toutes ces questions incessantes ? Réponse : maintenant.

Commençons par le commencement, James Bond en est déjà à sa 17ième aventure cinématographique, et le talentueux studio de développement de Twycross vient d’acquérir les droits du célèbre agent secret. Ils en profitent alors pour sortir un jeu reprenant l’univers du film. Devant être au départ un jeu de plate-forme sur Super NES puis un shoot en précalculé à la manière de Virtua Cop sur Nintendo 64, Rareware optera finalement pour ce FPS bien connu qui vous plonge dans les profondeurs froides de l’ex-URSS pour démanteler une organisation terroriste voulant se servir du satellite GoldenEye pour détruire la ville de Londres et peut être empocher une rançon sur le chemin. En bon(d) agent secret, vous devez remplir des missions pour parvenir à la fin de l’histoire, et c’est ce que le jeu propose, en étant découpé d’une 20aine de missions passionnantes. Trois modes de difficulté sont disponibles, Agent, Agent Secret et Agent 00, le mode Agent 007 reprenant les objectifs du dernier mais avec la possibilité de customiser l’énergie, la précision et la force des tirs des ennemis. Les objectifs à remplir pour arriver au bout de l’aventure sont variés, par exemple, il faut placer des émetteurs sur des ordinateurs, ou éviter qu’une bombe n’explose, libérer des otages, poursuivre Orumov qui a enlevé Natalya en Tank (Oui, il est possible d’en conduire un, et d’utiliser le canon aussi.)  ! Et enfin liquider le terroriste.

Ce jeu est un des premiers à introduire de la tactique et de la finesse dans un FPS ou le genre voulait alors que les jeux soient simplement bourrins. Les missions sont bien pensées, avec des niveaux vastes, respectant bien souvent à la lettre les décors du film original et regorgeant de détails, comme des écritures russes sur les murs ou bien des portraits de Marx et Staline. Les ennemis n’hésiteront pas une seule seconde à vous tirer dessus et savent se cacher ou se regrouper pour être plus forts. Ils sont capables de faire des esquives ou des roulades, se baisser ou s’enfuir et réagiront différemment selon la partie du corps où le coup est porté, ce qui est un exploit technique pour l’époque. Il est à noter que Rare, qui pense à tout, a quand même équipé les scientifiques en blouse blanche de grenades prêtes à être dégoupillées s’ils se font tirer dessus ! Même les morts des humains sont réalistes, ainsi quand ils se trouveront contre un mur, ils tomberont en glissant le long de ce mur, ou alors ils peuvent tomber à la renverse ou agoniser pendant longtemps au sol avant de disparaître. Ils portent aussi les costumes des acteurs du film, ainsi que les têtes des principaux rôles (dont Pierce Brosnan, dans son premier rôle de James Bond). Ainsi vous croisez au long du jeu des soldats d’infanterie, des commandos, des forces spéciales de Janus, des soldats arctiques dont le visage est caché par un masque gris, ou bien simplement des civils inoffensifs. On a est réellement plongé au cœur de l’univers de l’agent secret grâce au comportement et à l’apparence très humaine de l’IA mais aussi aux nombreux dialogues avec les protagonistes pendant le jeu lui-même. Et pour poursuivre l’aventure plus loin, deux missions bonus ont été créées reprenant les personnages de deux autres célèbres films. On y retrouve Requin de Moonraker et L’espion qui m’aimait, et Baron Samedi de Vivre et laisser mourir.

« J’avais un père, il est mort. Je l’ai tué ! »

Le mode multijoueur permet aux nombreux joueurs de se réunir pour s’entre-éclater la tête à coup de bazooka ou de fusil à pompe. De nombreuses options sont paramétrables pour relancer le challenge. Il est évidemment possible de jouer à deux, trois ou quatre joueurs. Les scénarios disponibles, autres que celui de base qui consiste juste à se tirer dessus comme on a l’habitude de voir, sont :
You Only Live Twice, qui n’accorde que deux vies, ce qui oblige le joueur à bien entendu faire plus attention à sa barre d’énergie et à se planquer plus souvent  ;
The Linving Daylights, qui déclare vainqueur la personne qui portera le drapeau blanc le plus longtemps possible, celui-ci est nul car le porteur n’a pas droit aux armes et au final personne ne veut prendre le fameux drapeau ;
The Man With the Golden Gun

n’autorise q’une arme, le Golden Gun, caché quelque part dans le niveau et le joueur qui a la chance de tomber dessus peut l’utiliser jusqu’à sa mort, ensuite le pistolet tombera par terre et à la merci du premier arrivé ;
Licence to Kill réduit la santé des participants au minimum afin qu’une seule bale suffise à achever quelqu’un, sûrement le meilleur mode de jeu qui connais de très nombreuses façon de se jouer différentes comme par exemple le fameux duel ou il faut tirer le plus vite et précisément possible à un top qu’un ami peut donner ; ainsi que trois formes d’équipes de joueurs.

Certains niveaux du mode solo ont été repris pour le multijoueur mais d’autres sont inédits et ne se contente que de reprendre l’architecture. Il y en a aussi pour tous les goûts, Complex est parfait pour les tireurs d’élites avec ses multiples balcons alors que Temple s’oriente vers le carnage explosif dans la grande salle principale. Facility est petit et rempli de porte, un incontournable du corps à corps tandis que les grandes salles, fenêtres et couloirs de caves sont fait pour le tir à distance. Le chronomètre peut arrêter automatiquement une partie au bout d’un certain temps ou nombre de victimes, mais c’est bien mieux sans aucune contrainte. Les armes sont variées et vont du couteau de combat au lance rocket, en passant par les mitraillettes, les flingues, les mines et les fusils snipers. De toutes les couleurs, formes et puissances, elles ont aussi chacune leur utilisation propre. Les mines de proximité sont idéales derrière une porte par exemple afin d’énerver comme il faut le malheureux qui aura la surprise de tenter de l’ouvrir ! Vicieux non ? Ou encore sortir le sniper et viser ses potes depuis un minuscule balcon très discret vers le plafond dans le grand et contrasté Library. Parmi les personnages à choisir, les différents protagonistes du jeu, ainsi que tous les ennemis et personnages secondaires. Oddjob de Goldfinger et Mayday de A view to kill

ont même été créés spécialement pour ce mode. On peut bien entendu paramétrer l’énergie et le type de contrôle manette. Une réussite complète pour faire monter l’ambiance autour de la console.

« Mon nom est Ware, Rareware »

Sur le plan technique, le studio anglais n’a pas hésité à sortir les effets spéciaux de l’ordinateur en nous en mettant plein la vue avec des explosions, des lumières sur les murs, des armes réalistes et de nombreux détails comme les impacts de balles différents contre les portes, caisses ou murs, laissant tomber des lambeaux de plâtre à chaque tir. Les niveaux sont donc bien réalisés, avec des ordinateurs, des tables ou des chaises, des caméras de surveillance qui déclenchent automatiquement l’alarme et des drones guns prêts à faire feu. Les personnages ne sont pas trop moches et on reconnaît aisément l’acteur qui a prêté son apparence bien que leurs textures soient un peu floues, mais ce défaut vient aussi de la console et là Rare n’y peut pas grand-chose. Les mouvements sont réalistes et il est même possible de surprendre les gardes en train de chasser une mouche ou de se gratter la jambe, inutile mais tellement drôle ! Les musiques quant à elles sont brillamment composées par Graeme Norgate, à qui l’on doit plus récemment celles des TimeSplitters sur consoles 128 Bits. Elles respectent le thème principal de James Bond tout en apportant un thème spécifique à chaque mission et elles conviennent bien à l’action présente. Les instruments choisis correspondent à l’ambiance générale du niveau et il est évidemment impossible de ne pas citer les deux remix jazz du thème principal pour les ascenseurs du jeu. Les bruitages sont d’excellente qualité et différents selon chaque arme, et encore ici, Rare pense à tout en enregistrant plusieurs bruits d’écrasement pour les gardes qui passent en dessous du tank, du très bon boulot de ce côté-ci aussi. La jouabilité est simple et finalement intuitive, comme quoi il est possible de faire quelque chose de bien sans clavier et sans souris. Plusieurs configurations sont proposées pour convenir à tout le monde. La durée de vie est ainsi très longue avec toutes les missions à compléter, de nombreux bonus à débloquer comme les fameux cheats codes, récompense ultime pour avoir réussi une mission en dessous d’un certain temps et donc obligeant l’acharné à la connaître sur le bout des doigts. Ils permettent, en autre, de devenir invincible, invisible, plus rapide, d’avoir toutes les armes, des munitions illimitées ou tout simplement de supprimer le radar en multijoueur ; effets de surprise garantis quand on ne sait plus où sont les autres. D’ailleurs, ce fameux mode de jeu à plusieurs qui a été maintes fois repris dans la plupart des FPS actuels, pourrait justifier à lui seul l’achat du jeu, et lui confère donc une durée de vie quasi-infinie.

« La mort fait partie de la vie »

En conclusion, comment réussir à résumer GoldenEye ? Un mode solo extraordinaire et un mode multijoueur incroyable ne vous suffisent pas  ? Vous prendrez aussi des animations réalistes, des graphismes en 3D excellents pour l’époque, une bande-son qui suit l’action et majestueusement composée ? ou peut-être une durée de vie très longue et un jeu pour tous les types de joueurs, du débutant au plus pro, une jouabilité étonnante même avec une manette, des niveaux complexes, vastes et brillamment conçus, un gameplay renversant avec ce côté James Bond auquel personne ne résiste ? GoldenEye n’est pas une légende du jeu vidéo, loin de là : c’est un mythe !



Graphisme
De la 3D de très bonne qualité pour l’époque, des décors détaillés, des niveaux vastes, des animations inattendues copiant avec génie le modèle humain, GoldenEye épate par son aspect visuel.

Durée de vie
Une vingtaine de missions, dont deux bonus, des cheats codes à débloquer, et surtout un mode multijoueur complet et incroyable lui font obtenir une durée de vie gigantesque.

Maniabilité
Rare a su s’en tirer à merveille malgré l’absence de souris et de clavier, la configuration peut être changée pour plaire à tous les joueurs, aux débutants comme aux plus pros.

Bruitage
Des musiques excellentes accompagnant l’action comme il le faut et brillamment composées par Graeme Norgate. Les bruitages sont réalistes et différents selon chaque arme.

Conlusion 18/20
A quoi peut bien servir ce test, car qui ne connait pas GoldenEye 007 sur Nintendo 64 à part les marmottes du Groenland en hibernation pendant plusieurs décennies ? Un jeu incroyablement bon, que ce soit en solo ou en multijoueur, il épata bien du monde à sa sortie en proposant une alternative aux FPS bourrins en introduisant la touche espionnage de James Bond. Certains le trouvent même meilleur que sa suite, Perfect Dark, ce qui peut se comprendre même s’il est inutile de les comparer

Les +

-  Des musiques de toute beauté qui suivent avec merveille le jeu.

-  Une jouabilité simple et intuitive avec manette.

-  Une durée de vie quasi-illimitée.

-  De la 3D bourrée de détails et des animations réalistes.

-  Des Missions plus ou moins difficiles, passionnantes et reprenant la trame scénaristique du film du même nom. Devenez Bond !

Les -
Rien

mardi 22 avril 2008, par Dhjiz

 
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